Poème du Chinois
Wang Wei (701-761) :
Depuis le milieu de ma
vie
Je me consacrais entièrement
au Tao.
Naguère, je suis venu vivre
dans la montagne de Chung-nan.
Souvent, la joie au coeur, je
vagabonde çà et là.
C'est une chose
merveilleuse
Que d'avoir conscience de
soi-même.
Lorsque le torrent interrompt ma
promenade
Je m'arrête et regarde le
brouillard se lever.
Je rencontre parfois un habitant
velu des bois.
Nous bavardons et nous rions
ensemble
Sans avoir envie de rentrer
à la maison.
(cité par Chung-Yuan, "Le
monde du Tao", Stock 1971, traduit de "Creativity and
Taoism", Julian Press, New York, 1963).
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