Le problème fondamental,
avec les HR (Hominidés ou Hominoïdes Reliques),
n'est pas "existent-ils?" mais "pourquoi n'en a-t-on pas
plus de preuves ?". Un des éléments de
réponse est : "Ils nous font peur". Cela, bien
sûr, ne suffit pas à répondre à
la question, mais enfin la peur, une peur panique et proche
de la folie, est bien la réaction émotionnelle
la plus fréquente chez celles et ceux qui sont
confrontés, le plus souvent à l'improviste,
à un HR. Mais il y a peur et peur.
Peur de
l'inexplicable
Le premier cas, classique, se
présente comme un commentaire inséré
dans une nouvelle d'un auteur connu, Guy de Maupassant, qui
s'intitule précisément "La
peur"1.
Ajoutons que c'est une histoire présentée
comme authentique, un souvenir de jeunesse que
l'écrivain russe Ivan Tourgueniev a confié,
lors d'un voyage à Paris, à son ami
Maupassant. Cela s'est passé vers le milieu du
dix-neuvième siècle, dans la région
d'Orel. Tourgueniev, au cours d'une chasse solitaire, se
baignait dans une rivière.
"Tout à coup une main se
posa sur son épaule.
"Il se retourna d'une secousse et
il aperçut un être effroyable qui le regardait
avidement.
"Cela ressemblait à une
femme et à une guenon. Elle avait une figure
énorme, plissée, grimaçante et qui
riait. Deux choses innommables, deux mamelles sans doute,
flottaient devant elle, et des cheveux
démesurés, mêlés, roussis par le
soleil, entouraient son visage et flottaient sur son
dos.
"Tourgueneff se sentit
traversé par la peur hideuse, la peur glaciale des
choses surnaturelles.
"Sans réfléchir, sans
songer, sans comprendre il se mit à nager
éperdument vers la rive. Mais le monstre nageait plus
vite encore il lui touchait le cou, le dos, les jambes, avec
de petits ricanements de joie. Le jeune homme, fou
d'épouvante, toucha la berge, enfin, et
s'élança de toute sa vitesse à travers
le bois, sans même penser à retrouver ses
habits et son fusil.
"L'être effroyable le suivit,
courant aussi vite que lui et grognant toujours.
"Le fuyard, à bout de forces
et perclus par la terreur, allait tomber, quand un enfant
qui gardait des chèvres accourut, armé d'un
fouet ; il se mit à frapper l'affreuse bête
humaine, qui se sauva en poussant des cris de douleur. Et
Tourgueneff la vit disparaître, pareille à une
femelle de gorille."
Ce témoignage est d'autant
plus intéressant, et crédible, que
l'écrivain ne s'est pas un seul instant douté
qu'il pouvait avoir affaire à une forme radicalement
différente d'humanité. Et il devait se
rassurer totalement en apprenant, par les bergers de
l'endroit, que c'était une folle qu'ils nourrissaient
par charité depuis trente ans. Et néanmoins il
attribue à cette "folle", outre les poils, certaines
caractéristiques difficiles à inventer, en
particulier les longs seins pendants, typiques, la figure
"énorme", etc. En outre, comme le fait judicieusement
observer Dmitri Bayanov, il était à cette
époque impensable qu'une paysanne russe, folle ou
non, apprenne à
nager2.
Mais sans cette méprise, nous n'aurions probablement
jamais connu ce cas.
Peur du
surnaturel
En 1956, en Kabarda, région
du Caucase particulièrement riche en histoires d'HR,
une zootechnicienne russe venait de s'installer. Une nuit,
empêchée de dormir par une noce chez ses
voisins, elle sortit dans le jardin, puis rentra et se
coucha en laissant la porte ouverte et
l'électricité allumée. Il était
près de onze heures du soir. De son lit, elle
entendit soudain une série de petits jappements.
Aussitôt elle regarda par terre. Sur le plancher se
tenait une créature aux yeux bridés et
complètement poilue. Elle était assise
à croupetons, les bras croisés - sa main
gauche sur l'épaule droite, vice-versa. "Elle me
fixait avec une telle intensité que j'ai bien cru
qu'elle allait me sauter dessus. Je dois reconnaître
que j'étais pétrifiée de terreur. Je la
regardais et elle me regardait. Puis, quelques mots m'ont
échappé : "Seigneur Dieu ! mais d'où
sors-tu donc ?" (En fait je n'ai jamais cru en
Dieu)..."
La "créature", sans doute
apprivoisée par l'occupant antérieur de la
maisonnette, s'éclipsa rapidement. Et la malheureuse
zootechnicienne termina sa nuit dans l'angoisse la plus
noire en se répétant que les diables,
ça existe probablement. Au matin, une voisine la
rassura, un peu, en lui expliquant qu'elle avait tout
bonnement reçu la visite d'un almasty...
Et l'athée
Porchnev3,
qui n'oublie pas de rappeler que les hommes sauvages et
velus doivent être pour quelque chose dans la croyance
au Démon, de conclure malicieusement : "Le calme ne
redescendit dans l'âme de la camarade Serikova qu'au
bout de cinq ans, quand elle apprit de Marie-Jeanne Koffmann
que des spécialistes moscovites étudiaient le
plus sérieusement du monde le problème de
l'almasty..." Serikova devait même se joindre
activement aux recherches et recueillir d'autres
témoignages4.
Dans les cas qui
précédent, le moteur essentiel de la peur est
l'impossibilité, pour le sujet-témoin, de
classer ce qu'il voit en réel ou imaginaire. La peur
de devenir fou n'est pas explicitement
évoquée, mais elle ne doit pas être
loin.
Après la peur individuelle,
spontanée, voici la peur collective, contagieuse,
endémique. Et cette fois, l'HR est totalement passif.
En 1934, le géologue B.M. Zdorik parcourait avec un
guide les montagnes du Tadjikistan. Alors que tous deux
s'étaient écartés du sentier pour
suivre la piste d'une marmotte, il tomba sur une
créature bizarre, étendue sur le ventre de
tous son long, et qui dormait paisiblement. Il ne pouvait
vraiment voir que le dos et les pieds, mais cela lui
suffisait pour se rendre compte que ce n'était pas un
ours, ni aucun animal connu de lui dans la région.
"Stupéfait, je me suis retourné sur mon
Tadjik, qui me suivait de près. Il était
figé sur place, son visage blanc de peur, et il m'a
tiré par la manche en me faisant signe de fuir
aussitôt. Je ne crois pas avoir, de ma vie, vu une
telle expression d'épouvante sur un visage humain. La
terreur communicative de mon compagnon me gagna
bientôt. Et tous les deux, sans trop savoir ce que
nous faisions, nous avons déguerpi..."
Le géologue apprit que ces
devs (il en avait déjà entendu parler mais n'y
croyait pas) étaient inoffensifs mais qu'on
considérait comme un mauvais présage de les
rencontrer. L'un d'entre eux, un jeune, avait
été capturé et gardé deux mois
avant de s'enfuir, peu
auparavant5.
Donc, encore la peur du surnaturel,
qui n'épargne même pas les
athées.
Encore un exemple, africain
celui-ci. Récit du capitaine anglais William Hichens,
recueilli en 1937, dans l'actuelle
Tanzanie6.
Il était à l'affût d'un lion
signalé comme mangeur d'homme quand : "Je vis,
raconta-t-il, deux petites créatures brunes,
couvertes de fourrure, sortir de la forêt
épaisse, d'un côté de l'allée, et
disparaître dans les fourrés, de l'autre
côté. On eût dit de petits hommes, hauts
de 1,20 m environ, marchant debout, mais couverts d'une
toison roussâtre. Le chasseur indigène qui
m'accompagnait les dévisagea bouche bée avec
une expression où la peur se mêlait à
l'étonnement. Ce sont, me dit-il, les agogwé,
les petits hommes à fourrure qu'on ne voit pas une
seule fois au cours d'une vie d'homme..."
Peur
physique
Mais les HR, les plus grands
d'entre eux en tout cas, suscitent souvent une autre peur,
bien différente : celle qu'on éprouve face
à un animal dangereux, ne serait-ce que vu sa taille.
Et parfois ils se montrent menaçants.
En 1941, en Colombie Britannique
(sud-ouest du Canada) sur la rivière Fraser, vivait
une famille indienne, les Chapman. Par une belle
journée d'été, la mère voit
entrer soudain son fils aîné (9 ans),
terrorisé, disant simplement qu'une "vache" vient de
sortir de la forêt voisine. Elle sort, voit ce qu'elle
prend d'abord pour un ours grizzly, et qui se
révèle un sasquatch de 7 pieds (2.13
mètres) de haut, qui approche de la maison. Elle fait
rentrer précipitamment ses autres enfants (7 et 5
ans), en les cachant avec une couverture.
Ivan Sanderson, qui recueille ce
témoignage, demande alors à Madame Chapman si
elle n'utilisait pas cette couverture pour empêcher
plutôt ses enfants de voir le monstre, en vertu d'une
croyance indienne selon laquelle cela porte malheur. Elle
répond aussitôt que ce sont les visages
pâles qui répandent cette fable. Les Indiens
disent seulement qu'ils ne faut pas aller dans les montagnes
où vivent les sasquatches, qu'il faut les fuir quand
on en voit, et ne pas se débattre quand on est pris
par l'un d'eux sous peine de mourir étouffé
par son étreinte. Mais elle croyait que l'être
en voulait à un de ses enfants, à
présent cachés dans la maison. L'HR y entre
quand même. Mais ce qui l'intéresse, c'est un
tonneau de 250 litres de poissons, qu'il emmène sans
aucune peine et éventre. La femme et les trois
enfants se réfugient en courant au village le plus
proche. Une semaine après, le sasquatch étant
revenu plusieurs fois, sans pour autant causer d'autres
dégâts, les Chapman, décidément
terrorisés, abandonnent à tout jamais leur
maison7.
Même peur physique, pour la
vie, chez Ang Dahki, une jeune Sherpani (femme sherpa) sur
les contreforts de l'Everest. Un après-midi de 1986,
elle était partie rechercher ses yacks. Dans un
vallon encaissé, elle entendit ce qu'elle reconnut
être les cris de plusieurs yétis. Et
aussitôt après, trois rochers
dévalèrent la pente, dans sa direction,
qu'elle évita de peu. Elle se précipita chez
elle, et il fallut plusieurs heures à ses parents
pour la calmer et obtenir qu'elle raconte ce qui venait de
lui
arriver8.
En Caroline du nord, en juillet
1987, un (ou une) automobiliste vit soudain, devant ses
phares, surgir un bigfoot qu'il ne put totalement
éviter. Le velu, heurté par l'aile droite, se
redressa très vite, manifestement furibond, et se mit
à poursuivre le véhicule. Le témoin
éprouva selon ses propres termes la plus grande peur
de sa vie, et ne demanda pas son reste. Arrivé
à destination, il constata que des poils, avec une
odeur horrible, restaient accrochés à l'aile
de la voiture. Il préféra expliquer à
son entourage qu'il avait heurté une vache
égarée. Quand il se décida, dix ans
plus tard, à raconter son aventure à des
"bigfooters", il précisa qu'il évitait
toujours de passer par la même route, au prix parfois
de détours de quatre-vingt
kilomètres9...
Bien, mais dans tous les cas qui
précédent il n'est pas prouvé que si le
témoin n'avait pas eu peur, on aurait pu progresser
dans la connaissance des HR.
Fin août 1978, Ernie Fritz
décida de faire une promenade solitaire dans la
nature. Il exploitait une petite ferme au nord-ouest du
Montana, tout près des frontières de l'Idaho
et du Canada. Il avait fait la seconde guerre mondiale et
n'était pas ce qu'on appelle une poule
mouillée. Il s'arrêta dans une clairière
où il avait souvent eu l'occasion de voir des cerfs
et des élans. Il avait avec lui un appareil
photographique. Et justement, un cerf arrive au galop, non
loin, et s'arrête subitement, indécis, ayant
probablement deviné la présence d'un homme.
C'est alors qu'une sorte de "gorille au longues jambes"
surgit, saisit le cerf par les andouillers, le
soulève sans aucune difficulté, lui brise
apparemment la nuque, l'emporte en le tenant par-dessus son
épaule, et disparaît. Le malheureux Ernie
Fritz, terrorisé, est resté allongé
dans l'herbe, ne songeant même pas à utiliser
son appareil photo. Cela aurait pourtant assuré sa
fortune10.
Même les chercheurs
passionnés peuvent avoir peur. En 1993, Rory Zoerb
menait une expédition solitaire en Californie. Il
campait depuis une semaine au coeur d'une forêt,
à de nombreux kilomètres du premier village,
et il venait de relever des traces ainsi que des
excréments et des poils de bigfoot (ce n'était
plus inédit mais restait intéressant), et
même des arbres abîmés d'une
manière qui indiquait que la créature s'y
était fort vigoureusement gratté le dos. Et
une nuit, alors qu'il entretenait son feu de bivouac, il put
longuement contempler une paire d'yeux curieux,
reflétant la lueur du foyer, des yeux situés
à une hauteur telle qu'elle ne laissait guère
de doute. Pour Zoerb, en tout cas, il n'y avait aucun doute.
Il dit avoir éprouvé la plus forte
émotion de sa vie... et décampé
dès le matin pour rejoindre la civilisation. Il
possédait pourtant une bombe lacrymogène
d'auto-défense, et il prévoyait de rester une
semaine de plus. Il devait mener d'autres expéditions
dans les années suivantes, mais sans
succès11.
Février 1998. Mary Green,
chercheuse expérimentée, enquêtait
également sur les lieux d'observations
récentes. Elle aussi vit arriver un bigfoot, et put
même le photographier (mais à contre-jour,
à travers la végétation, et avec un
appareil de bazar, on est donc très loin des
meilleures photos de Bigfoot). Mais alors l'être,
derrière les arbres, émit un cri
menaçant, puis un autre. La chercheuse comprit,
d'instinct ("gut feeling") que c'était le dernier
avertissement, qu'elle avait pénétré
sur le "territoire" du sasquatch et devait
impérativement se replier (elle était
accompagnée de son fils John, 15
ans)12.
Peur du surnaturel plus
peur physique
Quand ces deux
éléments se conjuguent, la peur atteint des
sommets.
Un cas remontant au milieu du
dix-neuvième siècle, quelque part sur la
frontière entre l'Idaho et le Montana, a
été raconté à Théodore
Roosevelt par un ancien trappeur, Baumann. Alors que cet
homme chassait le castor avec un compagnon, une nuit, tous
deux avaient été tenus éveillés,
et dû entretenir le feu. Ce qu'ils prirent d'abord
pour un ours rôdait autour du campement avec des cris
menaçants. Au matin, ils constatèrent que les
traces (ils s'y connaissaient) n'étaient pas celles
d'un ours. Une journée sans incident, puis retour de
l'inconnu, décidément bipède et
énorme, la nuit suivante. Après quelques
hésitations, les deux hommes restèrent encore
un jour pour amasser un maximum de peaux, se
séparèrent. Et Baumann, regagnant le campement
au crépuscule, trouva son compagnon mort,
horriblement piétiné, comme si l'agresseur
avait dansé de joie sur le cadavre. Le survivant
s'enfuit sans demander son reste, persuadé d'avoir eu
affaire à un
démon13.
Un autre cas est encore plus
connu... à ceci près que personne ne l'a cru
en son temps. J'ai résumé dans
(article)
les raisons de penser que le récit de Frank Hansen,
expliquant dans "Saga" de juillet 1970 comment il avait
tué le futur "Iceman", est véridique. Lui
aussi a eu peur. "Une horreur absolue paralysait chaque
fibre musculaire de mon corps..." Il voyait deux
créatures humanoïdes en train de traiter le
cadavre d'un cerf de la façon décrite et
expliquée longtemps après par Matt Moneymaker.
La troisième s'attaqua à l'intrus, qui
réussit à l'abattre, mais n'en avait pas fini
avec la peur : "Aveuglé par la peur, je me suis
mis à courir. Je fonçais à travers le
terrain marécageux sans savoir où j'allais, ni
d'ailleurs m'en soucier le moins du monde. Je n'avais qu'une
pensée : m'éloigner au plus tôt de ces
horribles "choses". J'ai trébuché, chu, me
suis relevé, suis retombé de nouveau. J'avais
l'impression qu'elles étaient sur mes talons. J'ai
fini par m'écrouler à bout de forces sur la
fange glacée, renonçant à vouloir
échapper aux
créatures..."14
Certains ont jugé cette peur
invraisemblable. Pourquoi le serait-elle plus que celle du
dur-à-cuire Baumann, lequel, en racontant l'affaire
à Theodor Roosevelt des dizaines d'années
après les faits, tremblait comme une
feuille ?
Rappelons que Hansen a
ramené le cadavre chez lui quelques semaines plus
tard, mais qu'après moult péripéties il
a fini par s'en débarrasser par peur, fondée,
d'être poursuivi en justice. Que celui qui veut bien
aller en prison à sa place lui jette la
première pierre.
Peur
indifférenciée
La classification qui
précède ne permet pas de tout
englober.
Anne Dambricourt, qui a
accompagné Jordi Magraner au Pakistan en 1994, a
décrit sa propre rencontre avec la peur d'une
manière aussi saisissante qu'instructive.
C'était le soir, ils se trouvaient dans un endroit
isolé dans la montagne. Une pierre a roulé au
loin. "A ce moment, raconte-t-elle, j'ai
réalisé que c'était possible, j'ai pris
conscience que nous pouvions nous trouver en présence
de l'un de ces hommes attiré par la présence
d'une femme et j'ai été soudainement saisie
par la peur. J'ai eu véritablement peur, ce qui ne se
reproduira qu'une seule fois à la fin du
séjour. J'ai eu la conviction que c'était
possible. Cela ne se transmet pas et ne sera jamais une
preuve, mais j'ai saisi en cet instant que l'existence de
ces hommes n'avait rien d'impossible et la frayeur m'a
saisie au point de me déplacer et de venir me mettre
entre Jordi et Chamsu, un jeune adolescent bashgali qui nous
accompagnait. Celui-ci raconta très amusé
à nos voisins de notre cabane de Dop, combien j'avais
eu peur. Pour le vieil Abdallah qui prit la chose avec
sérieux, il était évident que si Jordi
partait avec "la femme", en quelques semaines il pouvait y
avoir une rencontre, ma peur signifiait pour lui que
l'affaire était sérieuse et significative, de
l'ordre de l'instinct probablement plutôt que d'ordre
psychologique..." (voir le fascicule "Hindou Kouch 1993",
diffusé par l'association Troglodytes).
Que la peur, ou un sentiment de
malaise diffus, où la sensation d'être
observé ou suivi, aient précédé
la vision d'un HR, cela a été décrit
par de très nombreux témoins.
Au fait, connaissez-vous
l'étymologie de "panique" ? Ce mot vient du dieu grec
Pan, qui avant d'inventer la flûte qui porte son nom
et de symboliser la totalité se présentait
comme un bonhomme velu habitant les bois...
Jean
Roche
Notes
1 Maupassant a intitulé deux
nouvelles différentes "La peur". Celle qui nous
concerne est la deuxième, dans le deuxième
tome de ses "Contes et nouvelles", dans la collection de la
Pléiade.
2 Voir Dmitri Bayanov, "In the
footsteps of the Russian Snowman", Crypto Logos, Moscou,
1996, et Boris Porchnev et Bernard Heuvelmans "L'Homme de
Néanderthal est toujours vivant", Plon,
1974.
3 Le but ultime de la quête
de Porchnev était de "faire rentrer la pensée
humaine dans un système de causalité
naturelle".
4 Voir Boris Porchnev et Bernard
Heuvelmans, "L'Homme de Néanderthal est toujours
vivant", Plon, 1974.
5 Boris Porchnev et Bernard
Heuvelmans, opus cité.
6 Bernard Heuvelmans, "Sur la piste
des bêtes ignorées", Plon, 1955.
7 Ivan T Sanderson, "Homme des
neiges et homme des bois", Plon, 1963.
8 Robert A Hutchison, "Sur les
traces du Yéti", Lafont, 1991.
9 Voir la"database" du web du
BFRO.
10 Cryptozoology, vol 11, p.
111.
11 Web de Bobbie Short.
12 Web de la Gulf Coast Bigfoot
Research Organization (www.gcbro.com/)
13 Voir Ivan T Sanderson, opus
cité.
14 Saga, New York, Juillet 1970, et
Boris Porchnev et Bernard Heuvelmans, opus
cité.
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