Hominidés reliques et peur


Article publié dans Cryptos Magazine de mars 1999. Rien à changer. L'académicien Boris Porchnev est un pionnier de la recherche sur les HR en Asie centrale et dans le Caucase. Le Docteur Marie-Jeanne Koffmann est la principale chercheuse au Caucase. Ivan Sanderson a été un des pionniers de la recherche aux USA et dans le reste du monde (voir bibliographie). Anne Dambricourt-Malassé est une jeune paléontologiste qui promet. Jordi Magraner, avec l'association Troglodytes, mène les recherches sur les barmanous du Pakistan.
 


Le problème fondamental, avec les HR (Hominidés ou Hominoïdes Reliques), n'est pas "existent-ils?" mais "pourquoi n'en a-t-on pas plus de preuves ?". Un des éléments de réponse est : "Ils nous font peur". Cela, bien sûr, ne suffit pas à répondre à la question, mais enfin la peur, une peur panique et proche de la folie, est bien la réaction émotionnelle la plus fréquente chez celles et ceux qui sont confrontés, le plus souvent à l'improviste, à un HR. Mais il y a peur et peur.
 
 

Peur de l'inexplicable

Le premier cas, classique, se présente comme un commentaire inséré dans une nouvelle d'un auteur connu, Guy de Maupassant, qui s'intitule précisément "La peur"1. Ajoutons que c'est une histoire présentée comme authentique, un souvenir de jeunesse que l'écrivain russe Ivan Tourgueniev a confié, lors d'un voyage à Paris, à son ami Maupassant. Cela s'est passé vers le milieu du dix-neuvième siècle, dans la région d'Orel. Tourgueniev, au cours d'une chasse solitaire, se baignait dans une rivière.

"Tout à coup une main se posa sur son épaule.

"Il se retourna d'une secousse et il aperçut un être effroyable qui le regardait avidement.

"Cela ressemblait à une femme et à une guenon. Elle avait une figure énorme, plissée, grimaçante et qui riait. Deux choses innommables, deux mamelles sans doute, flottaient devant elle, et des cheveux démesurés, mêlés, roussis par le soleil, entouraient son visage et flottaient sur son dos.

"Tourgueneff se sentit traversé par la peur hideuse, la peur glaciale des choses surnaturelles.

"Sans réfléchir, sans songer, sans comprendre il se mit à nager éperdument vers la rive. Mais le monstre nageait plus vite encore il lui touchait le cou, le dos, les jambes, avec de petits ricanements de joie. Le jeune homme, fou d'épouvante, toucha la berge, enfin, et s'élança de toute sa vitesse à travers le bois, sans même penser à retrouver ses habits et son fusil.

"L'être effroyable le suivit, courant aussi vite que lui et grognant toujours.

"Le fuyard, à bout de forces et perclus par la terreur, allait tomber, quand un enfant qui gardait des chèvres accourut, armé d'un fouet ; il se mit à frapper l'affreuse bête humaine, qui se sauva en poussant des cris de douleur. Et Tourgueneff la vit disparaître, pareille à une femelle de gorille."

Ce témoignage est d'autant plus intéressant, et crédible, que l'écrivain ne s'est pas un seul instant douté qu'il pouvait avoir affaire à une forme radicalement différente d'humanité. Et il devait se rassurer totalement en apprenant, par les bergers de l'endroit, que c'était une folle qu'ils nourrissaient par charité depuis trente ans. Et néanmoins il attribue à cette "folle", outre les poils, certaines caractéristiques difficiles à inventer, en particulier les longs seins pendants, typiques, la figure "énorme", etc. En outre, comme le fait judicieusement observer Dmitri Bayanov, il était à cette époque impensable qu'une paysanne russe, folle ou non, apprenne à nager2. Mais sans cette méprise, nous n'aurions probablement jamais connu ce cas.
 
 

Peur du surnaturel

En 1956, en Kabarda, région du Caucase particulièrement riche en histoires d'HR, une zootechnicienne russe venait de s'installer. Une nuit, empêchée de dormir par une noce chez ses voisins, elle sortit dans le jardin, puis rentra et se coucha en laissant la porte ouverte et l'électricité allumée. Il était près de onze heures du soir. De son lit, elle entendit soudain une série de petits jappements. Aussitôt elle regarda par terre. Sur le plancher se tenait une créature aux yeux bridés et complètement poilue. Elle était assise à croupetons, les bras croisés - sa main gauche sur l'épaule droite, vice-versa. "Elle me fixait avec une telle intensité que j'ai bien cru qu'elle allait me sauter dessus. Je dois reconnaître que j'étais pétrifiée de terreur. Je la regardais et elle me regardait. Puis, quelques mots m'ont échappé : "Seigneur Dieu ! mais d'où sors-tu donc ?" (En fait je n'ai jamais cru en Dieu)..."

La "créature", sans doute apprivoisée par l'occupant antérieur de la maisonnette, s'éclipsa rapidement. Et la malheureuse zootechnicienne termina sa nuit dans l'angoisse la plus noire en se répétant que les diables, ça existe probablement. Au matin, une voisine la rassura, un peu, en lui expliquant qu'elle avait tout bonnement reçu la visite d'un almasty...

Et l'athée Porchnev3, qui n'oublie pas de rappeler que les hommes sauvages et velus doivent être pour quelque chose dans la croyance au Démon, de conclure malicieusement : "Le calme ne redescendit dans l'âme de la camarade Serikova qu'au bout de cinq ans, quand elle apprit de Marie-Jeanne Koffmann que des spécialistes moscovites étudiaient le plus sérieusement du monde le problème de l'almasty..." Serikova devait même se joindre activement aux recherches et recueillir d'autres témoignages4.

Dans les cas qui précédent, le moteur essentiel de la peur est l'impossibilité, pour le sujet-témoin, de classer ce qu'il voit en réel ou imaginaire. La peur de devenir fou n'est pas explicitement évoquée, mais elle ne doit pas être loin.

Après la peur individuelle, spontanée, voici la peur collective, contagieuse, endémique. Et cette fois, l'HR est totalement passif. En 1934, le géologue B.M. Zdorik parcourait avec un guide les montagnes du Tadjikistan. Alors que tous deux s'étaient écartés du sentier pour suivre la piste d'une marmotte, il tomba sur une créature bizarre, étendue sur le ventre de tous son long, et qui dormait paisiblement. Il ne pouvait vraiment voir que le dos et les pieds, mais cela lui suffisait pour se rendre compte que ce n'était pas un ours, ni aucun animal connu de lui dans la région. "Stupéfait, je me suis retourné sur mon Tadjik, qui me suivait de près. Il était figé sur place, son visage blanc de peur, et il m'a tiré par la manche en me faisant signe de fuir aussitôt. Je ne crois pas avoir, de ma vie, vu une telle expression d'épouvante sur un visage humain. La terreur communicative de mon compagnon me gagna bientôt. Et tous les deux, sans trop savoir ce que nous faisions, nous avons déguerpi..."

Le géologue apprit que ces devs (il en avait déjà entendu parler mais n'y croyait pas) étaient inoffensifs mais qu'on considérait comme un mauvais présage de les rencontrer. L'un d'entre eux, un jeune, avait été capturé et gardé deux mois avant de s'enfuir, peu auparavant5.

Donc, encore la peur du surnaturel, qui n'épargne même pas les athées.

Encore un exemple, africain celui-ci. Récit du capitaine anglais William Hichens, recueilli en 1937, dans l'actuelle Tanzanie6. Il était à l'affût d'un lion signalé comme mangeur d'homme quand : "Je vis, raconta-t-il, deux petites créatures brunes, couvertes de fourrure, sortir de la forêt épaisse, d'un côté de l'allée, et disparaître dans les fourrés, de l'autre côté. On eût dit de petits hommes, hauts de 1,20 m environ, marchant debout, mais couverts d'une toison roussâtre. Le chasseur indigène qui m'accompagnait les dévisagea bouche bée avec une expression où la peur se mêlait à l'étonnement. Ce sont, me dit-il, les agogwé, les petits hommes à fourrure qu'on ne voit pas une seule fois au cours d'une vie d'homme..."
 
 

Peur physique

Mais les HR, les plus grands d'entre eux en tout cas, suscitent souvent une autre peur, bien différente : celle qu'on éprouve face à un animal dangereux, ne serait-ce que vu sa taille. Et parfois ils se montrent menaçants.

En 1941, en Colombie Britannique (sud-ouest du Canada) sur la rivière Fraser, vivait une famille indienne, les Chapman. Par une belle journée d'été, la mère voit entrer soudain son fils aîné (9 ans), terrorisé, disant simplement qu'une "vache" vient de sortir de la forêt voisine. Elle sort, voit ce qu'elle prend d'abord pour un ours grizzly, et qui se révèle un sasquatch de 7 pieds (2.13 mètres) de haut, qui approche de la maison. Elle fait rentrer précipitamment ses autres enfants (7 et 5 ans), en les cachant avec une couverture.

Ivan Sanderson, qui recueille ce témoignage, demande alors à Madame Chapman si elle n'utilisait pas cette couverture pour empêcher plutôt ses enfants de voir le monstre, en vertu d'une croyance indienne selon laquelle cela porte malheur. Elle répond aussitôt que ce sont les visages pâles qui répandent cette fable. Les Indiens disent seulement qu'ils ne faut pas aller dans les montagnes où vivent les sasquatches, qu'il faut les fuir quand on en voit, et ne pas se débattre quand on est pris par l'un d'eux sous peine de mourir étouffé par son étreinte. Mais elle croyait que l'être en voulait à un de ses enfants, à présent cachés dans la maison. L'HR y entre quand même. Mais ce qui l'intéresse, c'est un tonneau de 250 litres de poissons, qu'il emmène sans aucune peine et éventre. La femme et les trois enfants se réfugient en courant au village le plus proche. Une semaine après, le sasquatch étant revenu plusieurs fois, sans pour autant causer d'autres dégâts, les Chapman, décidément terrorisés, abandonnent à tout jamais leur maison7.

Même peur physique, pour la vie, chez Ang Dahki, une jeune Sherpani (femme sherpa) sur les contreforts de l'Everest. Un après-midi de 1986, elle était partie rechercher ses yacks. Dans un vallon encaissé, elle entendit ce qu'elle reconnut être les cris de plusieurs yétis. Et aussitôt après, trois rochers dévalèrent la pente, dans sa direction, qu'elle évita de peu. Elle se précipita chez elle, et il fallut plusieurs heures à ses parents pour la calmer et obtenir qu'elle raconte ce qui venait de lui arriver8.

En Caroline du nord, en juillet 1987, un (ou une) automobiliste vit soudain, devant ses phares, surgir un bigfoot qu'il ne put totalement éviter. Le velu, heurté par l'aile droite, se redressa très vite, manifestement furibond, et se mit à poursuivre le véhicule. Le témoin éprouva selon ses propres termes la plus grande peur de sa vie, et ne demanda pas son reste. Arrivé à destination, il constata que des poils, avec une odeur horrible, restaient accrochés à l'aile de la voiture. Il préféra expliquer à son entourage qu'il avait heurté une vache égarée. Quand il se décida, dix ans plus tard, à raconter son aventure à des "bigfooters", il précisa qu'il évitait toujours de passer par la même route, au prix parfois de détours de quatre-vingt kilomètres9...

Bien, mais dans tous les cas qui précédent il n'est pas prouvé que si le témoin n'avait pas eu peur, on aurait pu progresser dans la connaissance des HR.

Fin août 1978, Ernie Fritz décida de faire une promenade solitaire dans la nature. Il exploitait une petite ferme au nord-ouest du Montana, tout près des frontières de l'Idaho et du Canada. Il avait fait la seconde guerre mondiale et n'était pas ce qu'on appelle une poule mouillée. Il s'arrêta dans une clairière où il avait souvent eu l'occasion de voir des cerfs et des élans. Il avait avec lui un appareil photographique. Et justement, un cerf arrive au galop, non loin, et s'arrête subitement, indécis, ayant probablement deviné la présence d'un homme. C'est alors qu'une sorte de "gorille au longues jambes" surgit, saisit le cerf par les andouillers, le soulève sans aucune difficulté, lui brise apparemment la nuque, l'emporte en le tenant par-dessus son épaule, et disparaît. Le malheureux Ernie Fritz, terrorisé, est resté allongé dans l'herbe, ne songeant même pas à utiliser son appareil photo. Cela aurait pourtant assuré sa fortune10.

Même les chercheurs passionnés peuvent avoir peur. En 1993, Rory Zoerb menait une expédition solitaire en Californie. Il campait depuis une semaine au coeur d'une forêt, à de nombreux kilomètres du premier village, et il venait de relever des traces ainsi que des excréments et des poils de bigfoot (ce n'était plus inédit mais restait intéressant), et même des arbres abîmés d'une manière qui indiquait que la créature s'y était fort vigoureusement gratté le dos. Et une nuit, alors qu'il entretenait son feu de bivouac, il put longuement contempler une paire d'yeux curieux, reflétant la lueur du foyer, des yeux situés à une hauteur telle qu'elle ne laissait guère de doute. Pour Zoerb, en tout cas, il n'y avait aucun doute. Il dit avoir éprouvé la plus forte émotion de sa vie... et décampé dès le matin pour rejoindre la civilisation. Il possédait pourtant une bombe lacrymogène d'auto-défense, et il prévoyait de rester une semaine de plus. Il devait mener d'autres expéditions dans les années suivantes, mais sans succès11.

Février 1998. Mary Green, chercheuse expérimentée, enquêtait également sur les lieux d'observations récentes. Elle aussi vit arriver un bigfoot, et put même le photographier (mais à contre-jour, à travers la végétation, et avec un appareil de bazar, on est donc très loin des meilleures photos de Bigfoot). Mais alors l'être, derrière les arbres, émit un cri menaçant, puis un autre. La chercheuse comprit, d'instinct ("gut feeling") que c'était le dernier avertissement, qu'elle avait pénétré sur le "territoire" du sasquatch et devait impérativement se replier (elle était accompagnée de son fils John, 15 ans)12.
 
 

Peur du surnaturel plus peur physique

Quand ces deux éléments se conjuguent, la peur atteint des sommets.

Un cas remontant au milieu du dix-neuvième siècle, quelque part sur la frontière entre l'Idaho et le Montana, a été raconté à Théodore Roosevelt par un ancien trappeur, Baumann. Alors que cet homme chassait le castor avec un compagnon, une nuit, tous deux avaient été tenus éveillés, et dû entretenir le feu. Ce qu'ils prirent d'abord pour un ours rôdait autour du campement avec des cris menaçants. Au matin, ils constatèrent que les traces (ils s'y connaissaient) n'étaient pas celles d'un ours. Une journée sans incident, puis retour de l'inconnu, décidément bipède et énorme, la nuit suivante. Après quelques hésitations, les deux hommes restèrent encore un jour pour amasser un maximum de peaux, se séparèrent. Et Baumann, regagnant le campement au crépuscule, trouva son compagnon mort, horriblement piétiné, comme si l'agresseur avait dansé de joie sur le cadavre. Le survivant s'enfuit sans demander son reste, persuadé d'avoir eu affaire à un démon13.

Un autre cas est encore plus connu... à ceci près que personne ne l'a cru en son temps. J'ai résumé dans (article) les raisons de penser que le récit de Frank Hansen, expliquant dans "Saga" de juillet 1970 comment il avait tué le futur "Iceman", est véridique. Lui aussi a eu peur. "Une horreur absolue paralysait chaque fibre musculaire de mon corps..." Il voyait deux créatures humanoïdes en train de traiter le cadavre d'un cerf de la façon décrite et expliquée longtemps après par Matt Moneymaker. La troisième s'attaqua à l'intrus, qui réussit à l'abattre, mais n'en avait pas fini avec la peur : "Aveuglé par la peur, je me suis mis à courir. Je fonçais à travers le terrain marécageux sans savoir où j'allais, ni d'ailleurs m'en soucier le moins du monde. Je n'avais qu'une pensée : m'éloigner au plus tôt de ces horribles "choses". J'ai trébuché, chu, me suis relevé, suis retombé de nouveau. J'avais l'impression qu'elles étaient sur mes talons. J'ai fini par m'écrouler à bout de forces sur la fange glacée, renonçant à vouloir échapper aux créatures..."14

Certains ont jugé cette peur invraisemblable. Pourquoi le serait-elle plus que celle du dur-à-cuire Baumann, lequel, en racontant l'affaire à Theodor Roosevelt des dizaines d'années après les faits, tremblait comme une feuille ?

Rappelons que Hansen a ramené le cadavre chez lui quelques semaines plus tard, mais qu'après moult péripéties il a fini par s'en débarrasser par peur, fondée, d'être poursuivi en justice. Que celui qui veut bien aller en prison à sa place lui jette la première pierre.
 
 

Peur indifférenciée

La classification qui précède ne permet pas de tout englober.

Anne Dambricourt, qui a accompagné Jordi Magraner au Pakistan en 1994, a décrit sa propre rencontre avec la peur d'une manière aussi saisissante qu'instructive. C'était le soir, ils se trouvaient dans un endroit isolé dans la montagne. Une pierre a roulé au loin. "A ce moment, raconte-t-elle, j'ai réalisé que c'était possible, j'ai pris conscience que nous pouvions nous trouver en présence de l'un de ces hommes attiré par la présence d'une femme et j'ai été soudainement saisie par la peur. J'ai eu véritablement peur, ce qui ne se reproduira qu'une seule fois à la fin du séjour. J'ai eu la conviction que c'était possible. Cela ne se transmet pas et ne sera jamais une preuve, mais j'ai saisi en cet instant que l'existence de ces hommes n'avait rien d'impossible et la frayeur m'a saisie au point de me déplacer et de venir me mettre entre Jordi et Chamsu, un jeune adolescent bashgali qui nous accompagnait. Celui-ci raconta très amusé à nos voisins de notre cabane de Dop, combien j'avais eu peur. Pour le vieil Abdallah qui prit la chose avec sérieux, il était évident que si Jordi partait avec "la femme", en quelques semaines il pouvait y avoir une rencontre, ma peur signifiait pour lui que l'affaire était sérieuse et significative, de l'ordre de l'instinct probablement plutôt que d'ordre psychologique..." (voir le fascicule "Hindou Kouch 1993", diffusé par l'association Troglodytes).

Que la peur, ou un sentiment de malaise diffus, où la sensation d'être observé ou suivi, aient précédé la vision d'un HR, cela a été décrit par de très nombreux témoins.

Au fait, connaissez-vous l'étymologie de "panique" ? Ce mot vient du dieu grec Pan, qui avant d'inventer la flûte qui porte son nom et de symboliser la totalité se présentait comme un bonhomme velu habitant les bois...

 Jean Roche

 Notes

1 Maupassant a intitulé deux nouvelles différentes "La peur". Celle qui nous concerne est la deuxième, dans le deuxième tome de ses "Contes et nouvelles", dans la collection de la Pléiade.

2 Voir Dmitri Bayanov, "In the footsteps of the Russian Snowman", Crypto Logos, Moscou, 1996, et Boris Porchnev et Bernard Heuvelmans "L'Homme de Néanderthal est toujours vivant", Plon, 1974.

3 Le but ultime de la quête de Porchnev était de "faire rentrer la pensée humaine dans un système de causalité naturelle".

4 Voir Boris Porchnev et Bernard Heuvelmans, "L'Homme de Néanderthal est toujours vivant", Plon, 1974.

5 Boris Porchnev et Bernard Heuvelmans, opus cité.

6 Bernard Heuvelmans, "Sur la piste des bêtes ignorées", Plon, 1955.

7 Ivan T Sanderson, "Homme des neiges et homme des bois", Plon, 1963.

8 Robert A Hutchison, "Sur les traces du Yéti", Lafont, 1991.

9 Voir la"database" du web du BFRO.

10 Cryptozoology, vol 11, p. 111.

11 Web de Bobbie Short.

12 Web de la Gulf Coast Bigfoot Research Organization (www.gcbro.com/)

13 Voir Ivan T Sanderson, opus cité.

14 Saga, New York, Juillet 1970, et Boris Porchnev et Bernard Heuvelmans, opus cité.

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