Les HR (Hominoïdes ou
Hominidés Reliques) posent depuis des siècles
le problème d'un phénomène dont la
réalité objective est affirmée par une
minorité, niée par une majorité,
pendant une très longue période de temps (ils
n'en ont pas l'exclusivité mais c'est une autre
histoire).
Pour lever cette
indétermination, il faut pouvoir démontrer
que, soit :
- le phénomène
n'existe pas objectivement, mais il y a chez beaucoup de
gens un besoin d'y croire. Ce besoin est tel que ces gens
font en sorte d'y croire le plus complètement et le
plus longtemps possible, consciemment ou non, par des
processus explicables ou non.
- le phénomène
existe objectivement, mais il y a chez beaucoup de gens un
besoin de ne pas y croire, donc de censurer, d'occulter ou
de déguiser par toutes sortes de moyens cette
existence par trop dérangeante.
Le cas des HR paraît
net. Les signes d'une censure, d'un refus de croire,
l'emportent, et de beaucoup. Chez les témoins, peur
"panique"1
et fuite. Chez ceux qui transmettent leur témoignage,
déformation très rapide des données
dans le sens du mythe, surtout quand des ethnologues
professionnels s'en mêlent. Chez les
"incrédules", argumentation bornée et parfois
ahurissante de mauvaise foi dès qu'on dépasse
le stade du sempiternel "on les aurait déjà
trouvés..." Enfin, chez celles et ceux qui affirment
y croire et les chercher, conduites d'échecs
multiples (soit dit sans juger personne et sans
prétendre y échapper), désaccords
innombrables...
Dans ce qui suit, je vais
tenter d'inventorier différentes explications
psychologiques de ce blocage. Le fait que les
hypothèses proposées soient accolées
aux noms d'illustres psychologues ou philosophes ne signifie
pas, bien sûr, que ces penseurs se sont
préoccupés d'HR.
Explication
freudienne
Toute la psychologie
freudienne (au sens large) se concentre sur les
phénomènes de refoulement, censure, non-dit,
individuels ou familiaux, et sur leurs conséquences
psycho-pathogènes2.
Ces phénomènes sont classiquement (pas
toujours) liés à des problèmes sexuels.
Un peu partout on a signalé des relations sexuelles,
par consentement mutuel ou viol, entre humains et
HR.
En Mongolie, un homme fut
enlevé un jour par un almass. Ses compagnons
réusssirent à retrouver leur trace, à
abattre l'almass, à récupérer le
prisonnier dans une grotte. Ce dernier ne dit absolument
rien, resta prostré pendant deux mois et
mourut3.
Explication
jungienne
Rappelons brièvement
ce qu'est l'"Ombre" dans la psychologie de Carl-Gustav
Jung4.
C'est l'ensemble des tendances qu'un individu donné
refuse de reconnaître en lui-même et qui donc se
réfugient dans l'"inconscient", pour perturber de
diverses façons la vie du sujet. En particulier, il
peut la projeter sur une autre personne, qu'il se mettra
à haïr ou mépriser ou craindre sans
raison objective. L'Ombre, il importe ici de le souligner,
n'est pas forcément le Mal. Un politicien de droite
peut avoir une Ombre de gauche et vice-versa. Un criminel
endurci peut même avoir une Ombre candide et
innocente.
En quoi nos HR
représenteraient-ils notre Ombre ? Il n'y a que
l'embarras du choix. Cela peut englober jusqu'à leur
odeur. Leurs rapports déconcertants (pour nous) avec
le monde animal constituent à mon sens la piste la
plus intéressante. Mais justement, si c'est là
notre Ombre, nous n'aurons aucune envie d'y aller
voir...
En novembre 1977, un chasseur
à
l'arc5
du Maine abat un cerf... et se le fait subtiliser par un
bigfoot. Son commentaire : "All these years I've been
hearing about "the gentle giant of the woods", "shy,
peaceful, non-aggressive", "eating roots, berries" yak yak
yak. All the stories describe something very different that
I encountered..." C'est la description de cas similaires
dans les années 90 qui l'a convaincu de
témoigner vingt ans après les faits. Il
conclut en affirmant que, depuis, il emporte un pistolet en
plus de son arc, et qu'il a très envie d'abattre un
de ces
voleurs6.
Un autre concept jungien est
fort utile. Car un blocage, quel qu'il soit, n'est pas
insurmontable. Et certains parviennent à le
dépasser, à en prendre conscience.
Mais alors il peut se
produire ce que Carl-Gustav Jung a appelé "inflation
psychique", ou "identification à Dieu", ou
"personnalité mana". Une personne qui prend soudain
conscience de ses blocages antérieurs, de ce qui
conditionnait ses impulsions, ses inhibitions et ses
illusions, tombe couramment dans ce piège.
Puisqu'elle comprend mieux, ou s'imagine mieux comprendre,
les ressorts profonds de l'âme humaine, elle est
portée à se poser en juge, en
détentrice de la vérité suprême.
Dans les cas les plus graves, cela peut mener à la
folie.
Plus couramment, cela conduit
à l'orgueil, à la suffisance, à
l'intolérance, tous travers souvent constatés
parmi les chercheurs d'HR... peut-être surtout
lorsqu'il croient toucher au but.
Explication
girardienne
Rappelons brièvement
la thèse du philosophe français René
Girard7.
A l'origine des mythes les plus vivaces et les plus
dynamisants, il y aurait toujours le meurtre (ou au moins le
bannissement, comme pour Oedipe), d'un
"bouc-émissaire", d'une "victime expiatoire", en
réponse à une situation de crise. Cet acte
était par lui-même imbécile (il n'a en
rien résolu la situation de crise qu'il était
censé résoudre), lâche (tout le monde
s'est ligué contre un individu isolé ou une
communauté marginale) et injuste (la victime
était innocente des malheurs qu'on lui imputait),
donc trois fois honteux. Mais il a aussi soudé les
liens au sein de la communauté, qui s'est
trouvé par la suite bien plus harmonieuse et
dynamique.
Alors, pour ne pas perdre
toute trace d'un souvenir si utile et en effacer le
caractère honteux, on le transfigure. Girard cite par
exemple Romulus, officiellement enlevé au ciel et
devenu dieu pendant une nuit d'orage, et qui veillerait
depuis sur la ville qui porte toujours son nom. Les
historiens qui nous le rapportent, Tite Live et Plutarque,
donnent incidemment une autre version, plus plausible :
Romulus aurait été assassiné par les
sénateurs massés contre lui. Et bien d'autres
dieux semblent avoir été d'abord les victimes
de tels meurtres, sans qu'on puisse toujours savoir quel
personnage, quel événement précis ont
été à l'origine.
Nos HR aussi sont devenus des
dieux, ou des génies tutélaires, ou, plus
souvent encore, des démons (mais les démons
d'une religion étaient très souvent les dieux
d'une religion antérieure). Et eux aussi avaient
été bien souvent massacrés, on s'en
doute (ce qui explique d'ailleurs qu'ils nous
évitent).
Un mot à propos des
boucs-émissaires originels, ceux que les
Hébreux chassaient dans le désert au temps de
Moïse. C'étaient, selon Porchnev et
Sanderson8,
se fondant sur une tradition juive ncienne, non pas des
boucs velus (qui se dirait "séiréi izim"),
mais simplement des velus, "séirim", donc
probablement des hommes velus...
Explication
batesonienne
La notion de "double bind" ou
"injonction paradoxale" a été introduite par
le psychiatre américain Gregory Bateson, et
développée par l'école de Palo Alto
(Watzlawick,
etc.)9.
De quoi s'agit-il ?
En bref, le double bind peut
se définir comme le fait d'exiger de la
volonté d'une personne quelque chose qui n'en
dépend pas vraiment. Si cette personne
intériorise l'exigence, si elle se croit moralement
tenue d'obtenir ce résultat, les conséquences
peuvent être redoutables. De quelle exigence s'agit-il
? Par exemple, tout simplement, d'être heureux. En
culpabilisant un enfant parce qu'il se sent et se dit
malheureux (alors que, bien sûr, on fait tout pour
lui, etc.), on risque fort d'en faire un dépressif
pour le reste de ses jours. En voulant qu'il tienne pour
vrai ce dont il peut constater la fausseté, on peut
en faire un schizophrène. En voulant qu'il s'endorme
sur commande, on risque d'en faire un insomniaque à
vie, etc.
Nous avons toutes et tous,
dès notre plus jeune âge,
intériorisé un certain nombre de normes
éthiques, morales, à respecter à chaque
fois que nous traitons avec un autre être humain.
Sinon, aucune vie sociale ne serait possible. Nous avons
aussi intériorisé un certain nombre d'autres
normes à respecter concernant les animaux (normes
variables selon les personnes et les cultures, mais
indispensables).
En conséquence, le
fait de se trouver subitement confronté à un
être qui n'est ni franchement humain, ni franchement
animal relève bien du double bind. On ne sait pas
à quel système de référence se
raccrocher, alors qu'on est moralement tenu d'en adopter un,
et un seul. La réaction la plus fréquente est
la fuite, sous les formes les plus diverses, ou plus
radicalement la négation pure et simple.
On raconte
un jour à Boris
Porchnev10
qu'un certain chasseur de Lagodekhi (Georgie) a, au cours de
battues nocturnes, tué et enseveli deux tskhisskatsy,
et que son fils a fait autant d'un troisième. Et ce
récit lui est confirmé par d'autres personnes,
avec les mêmes précisions. Il réussit
à se faire inviter par ce Gabro Eliachvili.
Pourra-t-on retrouver la fosse où le chasseur a
laissé ses victimes ? Sinon, de toute manière,
son témoignage ne peut être que
précieux. Mais, catastrophe, Eliachvili nie tout en
bloc. Et le pauvre Porchnev de s'interroger douloureusement.
"Qu'est-ce donc qui avait soudain scellé ses
lèvres ?" Pourtant cette gêne et ce
mutisme sont faciles à expliquer. Connaissez-vous
beaucoup de chasseurs qui enterrent leur
gibier ?
Plus
généralement, les mythes relatifs aux HR
tendent presque toujours à en faire des humains
à part entière (il faut vraiment fouiller pour
découvrir que nos fées étaient
primitivement des femmes poilues aux seins très
longs11).
A l'inverse, bien des chercheurs éminents d'HR, de
Boris Porchnev à John Green, refusent farouchement
d'y voir autre chose que des animaux. Ceux qui proposent un
statut "intermédiaire" ("manimal" pour Jim McClarin,
"superanimal" pour Dmitri
Bayanov12)
restent minoritaires.
Explication
voltairienne
Dénomination un peu
arbitraire : bien d'autres penseurs ont combattu les
préjugés. Un préjugé est
particulièrement bloquant, celui qui affirme qu'il ne
saurait exister d'HR, ni plus généralement de
créatures terrestres de grande taille qui aurait
échappé à la Science. Mais on en trouve
parfois de plus subtils.
Boris Porchnev avoue que
c'est en partie son incrédulité, il
n'admettait pas une survivance de paléanthropes
reliques dans le trop peuplé et civilisé
Caucase, qui lui a fait manquer l'occasion d'acquérir
lui-même une
almasty13...
Dans son ouvrage sur
l'affaire Iceman [voir Iceman,
coup de théâtre
?], Bernard
Heuvelmans traite par le mépris "l'observation
prétendue d'une sorte de yéti" dans le
Wisconsin14
juste avant sa visite chez Hansen. Cette vague de
témoignages impliquait d'abord un groupe de 12
chasseurs dont certains ont donné leurs noms, puis
d'autres personnes encore, des observations de traces, etc.
L'équivalent des observation de Bluff Creek
(Californie, 1958) pour la région des Grands Lacs,
devenue une des plus "productrices". Le père de la
cryptozoologie ne comprend donc pas, et pratiquement fait
capoter, le plan de son compère Sanderson, utiliser
cette affaire pour préparer le terrain à
l'homme congelé dans la presse. Cette idée
était vraisemblablement inspirée par Terry
Cullen, l'homme qui a servi d'intermédiaire entre
Hansen et Sanderson, qui résidait dans le Wisconsin,
et connaissait probablement l'origine réelle du
spécimen congelé (de l'autre côté
du Lac Supérieur). Il se peut même que cette
affaire du Wisconsin ait décidé Hansen
à risquer une "ouverture".
Même type de
préjugé, à mon sens, chez Ivan
Sanderson15
: "En Norvège, certains dossiers médicaux
mentionnent la présence de "loups-garous"
indiscutables. Ce sont des adolescents -
habituellement des garçons -
atteints de déficience mentale, affublés de
poils et de cheveux grotesques qui poussent souvent jusqu'au
sommet de leurs pommettes et leur couvrent
entièrement le front, jusqu'aux sourcils ; les
mâchoires sont prognathes (...) Ces êtres ne
sont rien d'autre que des gosses qui ont grandi en haute
montagne dans des vallées presque
perpétuellement saturées d'humidité
(...) Ces pauvres misérables que la communauté
avait rejetés ou qui s'étaient enfuis parce
qu'ils étaient anormaux réussissaient à
subsister en chassant à la main ou en cueillant des
plantes..." J'attends qu'on me cite une seule
déficience glandulaire ou autre qui produise des
effets aussi singuliers, et qui permette une survie en
pleine nature dans un environnement aussi
inhospitalier.
En 1977, plusieurs
adolescents virent un bigfoot dans le Désert Mojave
(sud californien). Eux et leurs entourages connaissaient et
admettaient l'existence des géants velus. En voir un
était valorisant, et pourtant il leur fallut plus de
vingt ans pour se décider à parler. Pourquoi ?
Tout simplement parce que dans leur esprit un bigfoot
était toujours noir, et ce qu'ils avaient vu
était gris clair. Un jour, enfin, l'un d'eux se
documenta16.
Explication
kuhnienne
Cette fois, seuls les
chercheurs, les scientifiques, sont concernés. C'est
le philosophe américain Thomas Kuhn qui a introduit
le concept de
paradigme17
(le mot désignait auparavant un effet de style). Un
paradigme conditionne, pour une branche donnée de la
recherche scientifique, non seulement les théories et
équations de référence, non seulement
le vocabulaire, non seulement les questions qu'il convient
de se poser, les variables que l'on doit prendre en compte,
le vocabulaire, mais aussi ce que l'on doit chercher, et
avec quels types de matériels. Et quand un paradigme
donné arrive en bout de course, ne produit plus rien
de valable, il se produit une situation de crise, qui ne se
dénoue que par l'émergence d'un nouveau
paradigme.
Chose remarquable, ceux qui
lancent ce nouveau paradigme ne sont jamais des chercheurs
professionnels chevronnés dans le domaine
considéré. Ce sont ou bien des
débutants (Einstein, qui n'a plus rien trouvé
de valable passé quarante ans), ou bien des
professionnels chevronnés, mais de domaines bien
différents (Louis Pasteur n'était pas
médecin mais chimiste, John Dalton n'était pas
chimiste mais météorologiste), ou bien des
amateurs, les cas les plus célèbres
étant Nicolas Copernic et Gregor Mendel (tous deux
ecclésiastiques de profession).
L'influence paralysante des
paradigmes dans l'étude des HR est illustrée
d'une manière caricaturale par la réaction
d'un jeune et brillant anthropologue français que des
collègues tentaient de convaincre d'une possible
survie actuelle de
néandertaliens18.
"De toute façon, jeta-t-il de guerre lasse, qu'est-ce
que cela apporterait ? Que des Néanderthaliens aient
survécu jusqu'à nos jours ne changerait rien
à la question. La seule chose intéressante
pour le moment est le problème des pré-sapiens
!"
Quel sont les paradigmes qui
"coincent" en l'occurrence ? Les cryptozoologistes ne les
ont pas créés de toutes pièces. Ce sont
ceux de la biologie en général, et de la
zoologie en particulier, repris sans aucun effort
d'adaptation. Et en évacuant donc, au nom de la
Science, la question de l'humanité ou non des HSV, et
surtout les blocages que la non-résolution de cette
question peut provoquer.
Conclusion
En toute rigueur, il faudrait
montrer, a contrario, qu'il n'y a guère de raisons
d'inventer des HR s'ils n'existent pas. De fait, il semble
bien que dans les (rares) région où on sait
qu'il n'y en a jamais eu, on n'en signale jamais, même
de légendaires (Hawaii, où les forêts ne
manquent pas, est le seul des Etats Unis où l'on
n'ait jamais signalé de bigfoot).
Les incrédules vont
répétant que l'ensemble du dossier
relève du mythe. C'est exactement le contraire. Le
mythe rassurant et gratifiant par excellence, c'est celui de
leur non-existence, tant ils nous dérangent pour de
multiples raisons.
Jean Roche
Notes
1 Rappelons que
"panique" vient de Pan, dieu grec qui, avant de symboliser
la totalité et d'inventer la flûte qui porte
son nom, se présentait comme un bonhomme velu
habitant les bois...
2 Voir par exemple Claire
Delassus, "Le secret ou l'intelligence interdite", Journal
des psychologues, 1993.
3 Ivan T Sanderson,
"Homme-des-neiges et homme-des-bois", Plon, 1963, p
335.
4 Voir en particulier C.
G. Jung "Dialectique du Moi et de l'Inconscient", Gallimard,
1964.
5 Spécialité
relativement répandue aux USA.
6 "Geographic Database" du
web du BFRR
(http://www.moneymaker.org/BFRR/)
7 Voir par exemple
René Girard, "Le
bouc-émissaire",
Grasset, 1982.
8 Voir Heuvelmans et
Porchnev, "L'homme de Néanderthal est toujours
vivant", Plon, 1974, ainsi que Sanderson
"Homme-des
neiges et hommes-des-bois", Plon,
1963.
9 J'ai
développé ce point dans Bipédia,
n° 16, à propos de l'affaire Iceman.
10 Boris Porchnev et
Bernard Heuvelmans, opus cité.
11 Voir par exemple Alice
Joisten et Christian Abry, "Etres fantastiques des Alpes",
Entente, 1995. Il s'agit de témoignages
"légendaires" de personnes âgées,
recueillis par Charles Joisten vers 1960, transcrits
tels quels, et qui semblent établir (même si
les auteurs ne l'admettent pas), la survivance d'HSV dans
les Alpes françaises jusqu'au dix-neuvième
siècle. Les auteurs se sont vus
sévèrement critiqués pour n'avoir pas
arrangé les récits selon les règles
(communication personnelle d'Alice Joisten).
Extraits choisis :
"Les carcari étaient
petits et bourrus (poilus). Ils habitaient dans les
montagnes, dans les bois. Ils se
nourrissaient de racines et de fruits.
Ils volaient pendant la nuit les pommes de terre et du linge
aux gens. (La Valette, Isère, 1958)."
"Il y a au bord du torrent du
Bréda un endroit où on allait ramasser de
l'herbe et où il y a un rocher en surplomb
appelé le Verney de la sarradine (sic). Les sarrasins
habitaient là-dessous. Ma mère les a vus.
C'étaient des hommes sauvages qui ne savaient pas
parler. Ils venaient dans le village et restaient devant les
portes jusqu'à ce qu'on leur donne quelque chose.
Pour s'en débarrasser il fallait leur donner la
moitié d'un pain. (Saint-Maximin, Isère,
1958)."
12 Voir Dmitri Bayanov,
"In the footsteps of the Russian Snowman", Cripto Logos,
Moscou, 1996.
13 Voir Boris Porchnev et
Bernard Heuvelmans, opus cité, p 188.
14 Il n'en dit pas plus.
Les détails qui suivent viennent du web "C. Jacobi
Bigfoot page" : ttp://www.execpc.com/~cjjacobi
15 Opus cité p
241.
16 Bigfoot co-op, vol 19,
juin 1998.
17 Thomas Kuhn, "La structure
des révolutions scientifiques", Flammarion, 1970,
souvent réédité.
18 Boris Porchnev et Bernard
Heuvelmans, opus cité.
.
|